au service des associations

Gestion des conflits

Les conflits font partie de la vie - dans les associations aussi. Le manque de clarté lié à la répartition des tâches et des compétences est une source fréquente de conflits, qui pèse sur la coopération et le climat de travail.

La façon la plus aisée de résoudre les conflits est de les aborder assez tôt. Des démarches de réflexion régulières consacrées à la coopération au sein de l‘association, comme lors de retraites annuelles, est un instrument préventif efficace.

Vous trouverez ci-dessous de plus amples informations sur les aspects importants de ce sous-thème.

Les conflits font partie de la vie, y compris de celle des associations. Le manque de clarté au sujet de la répartition des tâches et des compétences est une source fréquente de conflits et peut devenir une entrave à une bonne collaboration et entraîner une détérioration du climat de travail. La façon la plus aisée de résoudre les conflits est de les aborder assez tôt. C’est pourquoi les réflexions régulières qui ont lieu lors de retraites annuelles, loin de la pression des points à l’ordre du jour, contribuent à éviter les conflits. A partir du moment où le dialogue collégial n’est plus possible, il faut envisager une consultation externe.

Occasionnellement, le bon déroulement de l’assemblée générale peut être perturbé, par exemple si une personne ne respecte pas l’ordre du jour, interrompt les orateurs ou abuse de son droit de parole. La direction est alors en droit de remettre cette personne à l’ordre. En cas d’interventions interminables, il peut être utile de demander une motion d’ordre visant à restreindre le temps de parole ou à clore la liste des orateurs. Si malgré le rappel à l’ordre, cette personne ne respecte pas le bon déroulement de l’assemblée, jusqu’à la perturber considérablement, elle peut en être exclue. Si les délibérations deviennent tumultueuses en raison de divergences d’opinions trop importantes ou conflictuelles, la direction peut demander une suspension de la séance afin de discuter, dans le calme, avec les autres membres du comité, de la suite à donner aux événements. S’il n’est pas possible de reprendre l’assemblée, cette dernière peut être ajournée.

Il arrive que certaines personnes, en monopolisant la parole ou en sortant du sujet, gênent le bon déroulement de l’assemblée. Après un rappel à l’ordre les priant de résumer leurs propos ou de conclure leur intervention, la présidence de l’assemblée a le droit de les interrompre. Il est possible également de leur retirer la parole afin que l’assemblée ordinaire puisse se poursuivre. On peut également avoir recours à une mesure plus indulgente en limitant le temps de parole. Ces deux mesures peuvent également venir des rangs des membres présents qui peuvent en faire la demande au moyen d’une motion d’ordre.

Question

Un de nos collègues au sein du comité est à l’origine de nombreuses disputes, c’est pourquoi nous aimerions le révoquer. Comment devons-nous procéder?

Réponse

En principe, les membres du comité ne sont pas autorisés à destituer ou révoquer l’un-e de leurs collègues. Les membres du comité sont élus par l’assemblée générale et il lui revient de révoquer un des membres du comité le cas échéant.

À la suite d’une décision majoritaire du comité, vous pouvez proposer à l’assemblée générale de ne plus réélire la personne concernée. L’assemblée générale est toutefois libre d’accepter ou non votre proposition. Savoir si la destitution de cette personne constitue la solution aux difficultés rencontrées est toutefois une autre question. Souvent, les problèmes ne sont pas liés à une seule personne. Il peut s’avérer plus pertinent de chercher l’origine du conflit et de mener des discussions communes.

Un débat (ou délibération) se distingue d’une discussion dans la mesure où il est conduit selon des règles formelles et qu’il sert en général de préparation à un vote. Les débats constituent un élément important de la démocratie associative et ont lieu dans le cadre de l’assemblée générale, lors de la mise en délibération des points à l’ordre du jour. Il est important de diriger les débats de façon que les discussions soient animées et que les membres ne soient pas limités dans leur prise de position, tout en respectant le cadre temporel accordé à chaque point. Une participation active des membres est un gage de leur engagement en faveur de l’association.